et d’assistance juridique et fiscale
d’investissement et de développement des entreprises
United Advisers, Expert comptable Tunisie
Expertise en revue et conseil juridique / Conseil et veille fiscale et sociale
UA compte des conseillers fiscaux de premier plan en Tunisie et des correspondants très qualifiés dans les différents pays du Maghreb, reconnus par leur expertise pointue basée sur la règlementation fiscale,…
Nous offrons une large gamme de services pour le développement de vos projets d’investissement partant de la préfaisabilité jusqu’à l’entrée en activité en passant par la recherche de partenaires…
La gamme de services offerts par les experts de United Advisers est large et très efficace, incluant la comptabilité, le contrôle interne, la gestion de la paie, le contrôle de gestion, le Reporting financier, le conseil IFRS, etc.
Les services d’audit fournis par nos professionnels se caractérisent par l’apport d’une valeur ajoutée à l’intervention. Les clients perçoivent que notre travail les aide à améliorer la qualité…
Dans le domaine du Corporate Finance, nous agissons en qualité de conseillers financiers. Nos analystes et conseillers ont une formation technique forte et une vaste expérience dans les processus d’affaires.
à propos de united Advisers
United Advisers est un cabinet d’expertise comptable et de conseil, à taille humaine, orienté pour répondre au mieux à vos besoins, quels que soient la zone, la région ou le pays dans lequel vous exercez vos activités.
Notre objectif est de vous assister, en fournissant une variété de services intégrés à la fois dans les prestations traditionnelles et innovantes et de vous accompagner pour transformer les défis en opportunités.
Nos Actualités
Amnistie sociale 2024
- Posted by united-advisers
Suite à la publication de son texte au JORT en date du 25 octobre 2024, une amnistie sociale au titre des cotisations payées à la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) est désormais applicable comme suit :
- Remise des pénalités :
Il est accordée une remise totale ou partielle de manière systématique des montants des pénalités de retard dues et qui sont appliquées aux cotisations au titre des régimes de sécurité sociale et du régime de réparation des préjudices résultant des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui ont été acquittées après la date de leur exigibilité, et ce au titre des trimestres écoulés et dans la limite du deuxième trimestre de l’année 2024.
- Personnes éligibles :
Bénéficient de cette amnistie, les débiteurs de la CNSS des montants de pénalités de retard, à condition de s’acquitter de la totalité du principal de la dette et des frais de poursuite intégralement ou par tranches mensuelles conformément à un calendrier de paiement souscrit avec la caisse, et ce, dans un délai ne dépassant pas le 31 mars 2025.
- Conditions et calendrier de paiement :
Tableau 1 : Pour les débiteurs au titre des régimes de sécurité sociale des salariés :
Remise des pénalités de retard | Conditions et calendriers |
Remise intégrale et systématique (100% de remise) |
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Remise partielle et systématique à concurrence de 75% |
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Remise partielle et systématique à concurrence de 50% |
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Tableau 2 : Pour les débiteurs au titre des régimes de sécurité sociale des non-salariés :
Remise des pénalités de retard | Conditions et calendriers |
Remise intégrale et systématique (100% de remise) |
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PLF 2025 : Révision des taux de l’IRPP et de l’IS
- Posted by united-advisers
Suite à la parution du projet de la loi de finances 2025, veuillez-trouver ci-dessous les propositions de révision du barème de l’IRPP et des taux de l’IS :
- Art 31 : Modification du barème de calcul de l’IRPP.
Le nouveau barème de l’IRPP proposé au niveau de cet article annule et remplace le barème en vigueur comme suit :
Fourchette de salaire | Barème en vigueur | PLF 2025 |
De 0 à 5 000 DT | 0% | 0% |
De 5 000,001 à 10 000 DT | 26% | 15% |
De 10 000,001 à 20 000 DT | 26% | 25% |
De 20 000,001 à 30 000 DT | 28% | 30% |
De 30 000,001 à 40 000 DT | 32% | 33% |
De 40 000,001 à 50 000 DT | 32% | 36% |
Au-delà de 50 000 DT | 35% | 40% |
- Art 32 : Nouveaux taux d’IS.
L’impôt sur les sociétés sera calculé selon le secteur d’activité de l’entreprise et conformément au tableau proposé ci-dessous, dans lequel est introduit un nouveau taux d’IS de 40% :
Taux d’IS | 10% | 15% | 20% | 25% | 35% | 40% |
Chiffre d’affaires (CA) annuel | Quel que soit le CA | CA < 5 MDT HT | 5 =< CA < 20 MDT HT | 20 MDT HT =< CA | Quel que soit le CA | Quel que soit le CA |
Secteurs d’activité | Agriculture Pêche Développement régional Activités de soutien et de lutte contre la pollution Artisanat | Les secteurs d’activités non concernés par les taux de 10% et 35%. | Les secteurs d’activités non concernés par les taux de 10%, 35% et 40%. | Les secteurs d’activités non concernés par les taux de 10%, 35% et 40%. | Télécommunications Sociétés d’investissements Recouvrement Énergies Grandes surfaces Concessionnaires automobiles Franchises | Secteur financier Les établissements d’assurances et de réassurances. |
*MDT HT: Millions de dinars tunisiens hors taxes.
Il convient de rappeler que ce projet de loi sera modifié et mis à jour en fonction des discussions préalables à son adoption par l’ARP et le Conseil National des Régions et des Districts.
Nouvelle loi de congés de maternité et de paternité
- Posted by united-advisers
Suite à sa publication au Journal Officiel de la République Tunisienne en date du 12 août 2024, voici les principales dispositions de la nouvelle loi relative l’organisation des congés de maternités et de paternités :
- Champs d’application de la nouvelle loi :
Les dispositions de cette loi s’appliquent à tous les agents de la fonction et du secteur public affiliés à la CNRPS, ainsi qu’aux employés et non-employés du secteur privé affiliés et déclarés à la CNSS.
2. Principales dispositions :
Type du congé | Durée initiale | Condition d’octroi | Droits du bénéficiaire | Durée prolongée | Condition de prolongation |
Congé prénatal (pour les mères) | 15 jours pendant le dernier mois de grossesse (durée maximale). | Présentation d’un certificat médical indiquant la date probable de l’accouchement. |
|
Non applicable. | Non applicable. |
Congé de maternité (cas de naissance) | 3 mois à compter de la date de l’accouchement. | Présentation d’un certificat médical. |
|
4 mois (1 mois de plus ajouté à la durée initiale) |
|
Congé de maternité (cas de décès) | 1 mois en cas de décès de l’enfant à la naissance. | Non applicable. | Non applicable. | ||
Congé de paternité (cas de naissance) | 7 jours ouvrables à compter de la naissance. | Présentation d’un justificatif de naissance.
|
|
10 jours (3 jours de plus ajoutés à la durée initiale) |
|
Congé de paternité (cas de décès) | 3 jours ouvrables en cas de décès de l’enfant à la naissance. |
|
Non applicable. | Non applicable. | |
Congé postnatal | Entre 1 et 4 mois |
|
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||
Pause d’allaitement |
|
|
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Non applicable. | Non applicable. |
NB :
-
- Les mères et les pères en congé de maternité ou de paternité sont considérés comme étant en activité et conservent l’intégralité de leurs droits à l’avancement, à la promotion et à la retraite conformément à la législation en vigueur.
- Il est interdit de sanctionner ou de licencier toute femme pendant sa grossesse ou pendant qu’elle bénéficie des congés prévus par cette loi pour des motifs liés à la grossesse, à l’accouchement ou à l’allaitement.
- Les présentes dispositions sont applicables à partir de la date de leur publication au JORT soit le 12 août 2024.
Nous vous souhaitons une bonne lecture et restons à votre disposition pour toute information complémentaire.
Commentaires de la loi de finances 2023 par United Advisers
- Posted by united-advisers
Dans le cadre d’un petit déjeuner débat organisé le jeudi 19 janvier 2023, le cabinet United Advisers a présenté ses commentaires sur la loi de finances de l’année 2023. Ci-attaché le document présenté.
Loi de Finances 2023 : principales dispositions
- Posted by united-advisers
Ci-dessous le résumé des principales mesures de la loi de finances 2023 par United Advisers:
I. Mesures à caractère social
- Appui aux petits agriculteurs (Art 15) :
Prise en charge par l’Etat de la différence entre le taux d’intérêt appliqué aux crédits de compagnes des grandes cultures accordés aux petits agriculteurs et le TMM dans la limite de 3 points.
- Appui au financement des petits projets au profit des diplômés de l’enseignement supérieur (Art 18) :
Relèvement des plafonds de crédits BTS au profit des diplômés de l’enseignement supérieur de 150 kDT à 200 kDT.
- Appui aux entreprises tunisiennes de presse écrite (Art 20) :
Prise en charge par l’Etat de la cotisation patronale au régime de sécurité sociale pour une période de 2 ans à compter du 1er janvier 2022.
II. Renforcement de la solidarité nationale entre les différentes classes sociales
- Amélioration du rendement de la CSS (Art 22) :
-
- Révision des modalités de calcul de la CSS à titre provisoire pour les exercices 2023-24-25 :
- Pour les PP : Diminution du taux de la CSS à 0,5%
- Pour les PM : fixation du taux de la CSS comme suit :
- 4% pour les sociétés et les fonds soumis à l’IS au taux de 35%,
- 3% pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 15% 10% et 20%,
- Révision de façon définitive du minimum de la contribution comme suit :
-
- 500 DT pour les sociétés et les fonds soumis à l’IS au taux de 35%
- 400 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 20% et 15%
- 200 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 10%
- 400 DT pour les sociétés exonérées de l’IS ou bénéficiant de la déduction totale des bénéfices
-
- Révision des modalités de calcul de la CSS à titre provisoire pour les exercices 2023-24-25 :
- Institution de « l’impôt impôt sur la fortune immobilière » (Art 23) :
-
- Champ d’application et taux : les biens immobiliers d’une valeur supérieure ou égale à 3 millions de DT propriétés d’une personne physique y compris les biens propriété des enfant mineurs à charge, et ce, au taux de 0,5% de la valeur réelle du bien.
- Immeubles visées :
-
-
- Les immeubles situés en Tunisie et ce quel que soit le lieu de résidence du propriétaire et quel que soit sa nationalité : cette mesure concerne donc les biens immobiliers situés en Tunisie, propriétés des tunisiens ou des étrangers
- Les biens immeubles situés à l’étranger et ce dans le cas où le propriétaire, tunisien ou étranger, est résident en Tunisie (sous réserve des conventions de non double imposition).
- Les droits sociaux dans les sociétés civiles immobilières.
-
-
- Biens exclus de l’impôt sur la fortune immobilière :
-
-
- La résidence principale en Tunisie ou à l’étranger, et ce, quel que soit sa valeur.
- Les immeubles consacrés à l’usage professionnel et ce quel que soit leur valeur comme, à titre d’exemple, les sièges de sociétés, les dépôts, les laboratoires, les bureaux,…. Lorsqu’ils sont exploités directement par le contribuable, ce qui exclut les biens loués.
- Les biens figurants à l’actif de personnes morales (SARL, SA, SUARL,….).
-
III. Soutien de l’utilisation des énergies renouvelables et maintien des ressources naturelles
- Encouragement du recours aux énergies renouvelables (Art 24)
Réduction du taux de la TVA à 7% et des DD à 10% pour l’importation des équipements de recharge des voitures électriques.
- Institution d’un droit sur l’exportation de certaines ressources naturelles (Art 26)
Comme le marbre et autres pierres naturelles (250 DT/Tonne) et le sable silice (100 DT/Tonne) (Art 26).
- Encouragement du financement des dépenses R&D dans les domaines de l’économie verte, l’économie bleue et l’économie circulaire ainsi que des dépenses de renouvellement (Art 27)
-
- Relèvement du plafond de la déduction supplémentaire de 200.000DT à 400.000DT lorsqu’il s’agit de dépenses R&D dans les domaines de l’économie verte, l’économie bleue et l’économie circulaire
- Institution d’une nouvelle déduction supplémentaire de 50% pour les entreprises qui engagent des dépenses de renouvellement avec un plafonds de 400.000DT
IV. Appui aux entreprises économiques et incitation à l’investissement et à la digitalisation
- Appui de l’Etat au profit de PME (Art 30)
-
- Reconduction de la bonification du taux d’intérêt de 3% pour les crédits accordés par les banques et les institutions financières au profit des PME dans le secteur agricole et dans les autres secteurs productifs jusqu’à 31/12/2023 avec les mêmes conditions.
- Sont exclus de cette bonification le secteur commercial, financier, de promotion immobilière et des hydrocarbures et des mines.
- Harmonisation de la législation fiscale avec le système comptable des entreprises (Art 31)
Possibilité de la réévaluation des immobilisations corporelles, à l’exception des immeubles bâtis et non bâtis, sur la base des normes comptables avec limitation des avantages fiscaux octroyés dans ce cadre aux montants résultant de l’application des indices de réévaluation fixés par la législation fiscale en vigueur.
- Encouragement des opérations de transmission et de restructuration des entreprises (Art 32)
Prorogation des délais d’emploi des fonds au titre du financement par les SICAR des opérations de transmission et de restructuration financière des entreprises jusqu’au 31/12/2024.
- Facilitation de la transmission des projets d’intérêt national PIN (Art 33)
Possibilité de reconduction des avantages fiscaux octroyés aux projets d’intérêt national en cas de transmission de ces projets à un nouveau promoteur.
- Reduction des délais de restitution du crédit de TVA (Art 34) :
-
- De 30 à 21 jours pour les crédits provenant des opérations d’investissements directs et de mise à niveau,
- De 120 à 90 jours pour les crédits provenant de l’exploitation.
- Augmentation du pourcentage de vente sur la marché local (Art 37)
-
- Possibilité aux sociétés industrielles totalement exportatrices d’écouler au cours de l’exercice 2023 jusqu’à 50% (au lieu de 30%) de son chiffre d’affaires sur le marché local.
- Le chiffre d’affaires de référence pour la détermination du taux de 50% est celui réalisé en 2019.
- Encouragement des paiements électroniques (Art 38)
Prise en charge par l’Etat des frais sur les opérations de paiement électronique des droits, impôts et taxes auprès des comptables publics.
- Timbre de voyage (Art 39)
Institution de la possibilité de paiement à distance des timbres de voyage par les moyens électroniques fiables.
I. Poursuite de la réforme fiscale et rationalisation des avantages fiscaux
- Augmentation des taux de l’IS (Art 40) :
Les activités suivantes seront soumises à l’IS au taux de 15% au lieu de 10% à partir du 1er janvier 2023:
- Les établissements sanitaires et hospitaliers privés,
- Les établissements d’éducation et d’enseignement privé,
- Les établissements de formation professionnelle et de recherche scientifique, et
- Les projets d’hébergement universitaire privé.
- Impôt sur la plus-value de cession de titres (Art 42) :
Révision de l’imposition de la plus-value de cession de titres (actions ou parts sociales) non rattachés à un bilan comme suit :
- 15% pour les titres détenus pour une période inférieure à 2 ans,
- 10% pour les titres détenus pour une période supérieure à 2 ans,
- 10% pour les actions cotées en bourse détenues pour une période inférieure à 2 ans,
- Suppression de la déduction forfaitaire de 10 000 DT pour la détermination de la base imposable à cet impôt.
- Impôt sur la plus-value immobilière (Art 43)
-
- Suppression de l’exonération de la plus-value provenant de la cession des terrains agricoles, et
- Limitation de l’exonération de la plus-value de cession de la première habitation aux opérations de cession dont le montant est inférieur à 500 kDT.
- Augmentation des taux de TVA pour les professions libérales (Art 44) :
-
- A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 19% au lieu de 13% :
-
-
- Les architectes et les ingénieurs-conseils,
- Les dessinateurs, les géomètres et les topographes à l’exclusion des services relatifs à l’immatriculation foncière des terres agricoles,
- Les avocats, les notaires, les huissier-notaires et les interprètes,
- Les conseils fiscaux,
- Les entrepreneurs de tenue de comptabilité,
- Les experts et les conseils quelle que soit leur spécialisation.
-
-
- Augmentation du taux de la TVA de 7% à 19% pour les interventions médicales esthétiques à l’exception des interventions ayant un caractère curatif.
- Amélioration du contrôle du régime suspensif de TVA (Art 45-46)
-
- Extension à l’acheteur de l’application de la pénalité administrative de 50% de la TVA suspendue, lorsqu’il réalise des opérations d’acquisition sous le régime suspensif sans délivrer des BC visés.
- Institution de l’obligation d’apurement des attestation ponctuelles en matière de TVA avec application d’une pénalité administrative de 5000 DT en cas de non-conformité.
- Limitation des avantages fiscaux accordées aux cadres étrangers (Art 50)
Limitation des délais d’importation des affaires personnelles et des voitures de tourisme par les cadres étrangers employés par des sociétés totalement exportatrices à 6 mois à compter de la date d’entrée en Tunisie.
VI. Renforcer la conformité fiscale, intégrer l’économie parallèle et lutter contre l’évasion fiscale
- Régime fiscal de l’auto-entrepreneur (Art 52-54)
Harmonisation du régime de l’auto-entrepreneur avec la législation fiscale et modification de la contribution unique et la cotisation sociale :
- Limitation du régime de l’auto-entrepreneur aux métiers et aux activités industrielles, artisanales, commerciales, de services à l’exception des BNC,
- Révision de la contribution unique payée par l’auto-entrepreneur au titre de l’IR, la TVA et la TCL comme suit :
-
- 200 DT/an pour les auto-entrepreneurs exerçant à l’intérieur des zones municipales, et
- 100 DT/an pour ceux exerçant en dehors de ces zones.
- Révision du tarif de l’IR applicable au régime Forfaitaire et encouragement à l’intégration du régime réel (Art 55-56-57)
-
- Augmentation de l’impôt minimum sur CA inférieur à 10 kDT :
-
-
- De 200 DT à 400 DT pour les entreprises installées dans les zones communales,
- De 100 DT à 200 DT pour les entreprises installées en dehors de ces zones.
-
-
- Les forfaitaires qui optent ou qui sont reclassés dans le régime réel et dont le CA ne dépasse pas 150 kDT peuvent déposer des déclarations trimestrielles au lieu des déclarations mensuelles.
- Révision du taux de l’AIR (Art 58) :
-
- Augmentation du taux de l’AIR de 10% à 15% pour :
-
-
- Les entreprises en défaut total ou partiel,
- Les entreprises ayant des dettes fiscales n’ayant pas fait l’objet de calendrier de paiement, et
- Les entreprises qui déclarent des revenus ou bénéfices minorés.
-
-
- L’AIR au taux de 15% est reportable non restituable,
- Cette disposition sera applicable à partir du 1er janvier 2024 par application d’indicateurs objectifs de classification des entreprises concernées (à fixer par arrêté du ministre des finances).
- Augmentation des pénalités de retard (Art 59):
Pénalités de retard applicables en cas de dépôt des déclarations en dehors des délais légaux ou suite à un contrôle fiscal :
- En cas de déclaration spontanée :
-
- Révision de la pénalité variable de 0,75% à 1,25% par mois ou fraction de mois,
- Révision de la pénalité fixe si le retard ne dépasse pas 60 jours de 1,25% à 3%,
- Révision de la pénalité fixe si le retard dépasse 60 jours de 2,5% à 5%,
- En cas de contrôle fiscal :
-
- Révision de la pénalité variable de 1,25% à 2,25% par mois ou fraction de mois,
- Révision de la pénalité fixe de 1,25% ou de 2,5% à 10%, et à 20% lorsqu’il s’agit de TVA ou de RS,
- Transactions en espèce (Art 60) :
Révision du régime fiscal applicable aux acquisitions en espèce qui dépassent 5 000 DT comme suit :
- Abandon du principe de non déductibilité de la TVA, des charges et des amortissements au titre de ces acquisitions,
- Application d’une nouvelle pénalité égale à 20% sur ces montants,
- Généralisation de cette pénalité à tous les contribuables y compris ceux qui ne tiennent pas une comptabilité conforme au système comptable des entreprises.
- Institution d’une avance sur les ventes de boissons alcoolisées (Art 62)
-
- Instauration d’une avance sur impôt au taux de 5% aux acquisitions faites par les distributeurs de boissons alcoolisées, de vins et de bières auprès des industriels et embouteilleurs. Cette avance est déductible de l’impôt,
- Cette avance sera déclarée par le vendeur (industriel ou embouteilleur) dans les mêmes conditions que la retenue à la source,
- Elle sera aussi déclarée au niveau de la déclaration de l’employeur.
- Enregistrement des procurations (Art 65)
Soumission obligatoire à la procédure d’enregistrement des procurations se rapportant aux immeubles, fonds de commerce, moyens de transport et autres transactions contractuelle (vente, achat, location).
- Renouvellement des cartes séjour par les étrangers (Art 68)
Conditionnement du renouvellement des cartes séjour par les personnes de nationalité étrangère exerçant une activité imposable en Tunisie par la régularisation de leur situation fiscale.
VII. Mobiliser des ressources supplémentaires au profit du Trésor public
- Révision des droits d’enregistrement et de timbre (Art 69)
-
- Augmentation des droits de timbres sur les factures de 0,6 DT à 1 DT,
- Institution de nouveaux droits de timbres sur :
-
-
- Les bons de commande visés : 10 DT par BC,
- Les attestations d’achat en suspension de TVA : 100 DT par attestation,
- Les attestations ponctuelles d’achat en suspension de TVA : 50 DT par attestation.
-
- Amélioration des délais de jugement des affaires douanières (Art 73)
Reduction du délais pour statuer sur les contentieux douaniers en séparant les affaires douanières en justice des autres affaires de droit public auprès du parquet.
VIII. Adaptation de la législation fiscale aux normes internationales
- Amélioration de l’intervention des services fiscaux (Art 74)
Octroi aux services fiscaux la possibilité de recourir à des experts locaux et étrangers sur des sujets nécessitant une expertise technique ou une compétence particulière à condition que le mandat soit accordé directement par le ministre des finances et de les tenir au secret professionnel.
Principales mesures de la loi de finances 2023 par United Advisers
PLF 2023: Un projet de loi de finances dans un contexte de pression budgétaire
- Posted by united-advisers
Projet de Loi de finances pour 2023
Suite à la parution récente d’un document comportant les grandes orientations de la prochaine loi de finances pour l’année 2023, nous avons le plaisir de vous présenter un avant-gout des principales mesures envisagées.
I. En matière de taux et de tarif d’impositions :
1. Impôts directs :
- Unification des taux de l’IS :
- Enonciation de l’objectif d’unification des taux de l’IS à 15% avec le maintien du taux de 35% et la suppression progressive du taux de 10%.
- A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 15% au lieu de 10% :
- Les établissements sanitaires et hospitaliers privés,
- Les établissements d’éducation et d’enseignement privé,
- Les établissements de formation professionnelle et de recherche scientifique, et
- Les projets d’hébergement universitaire privé.
- Révision du régime fiscal des établissements de micro-crédit exerçant sous forme de sociétés anonymes :
- Imposition à l’IS au taux de 35%,
- Application du même régime fiscal que les banques en matière de déductions pour la détermination de la base imposable,
- Assujettissement à la TVA des commissions sur octroi des micro-crédits.
- Impôt sur la plus-value de cession de titres : révision de l’imposition de la plus-value de cession de titres (actions ou parts sociales) non rattachés à un bilan comme suit :
- 15% pour les titres détenus pour une période inférieure à 2 ans (nouveau),
- 10% pour les titres détenus pour une période supérieure à 2 ans (maintenu),
- Réduction de la déduction forfaitaire de 10 000 DT à 5 000 DT, pour la détermination de la base imposable à cet impôt.
- Révision du taux de l’AIR :
- Augmentation du taux de l’AIR de 10% à 15% pour :
- Les entreprises en défaut total ou partiel, et
- Les entreprises qui déclarent des revenus ou bénéfices minorés.
- L’AIR au taux de 15% est reportable non restituable,
- Cette disposition sera applicable à partir du 1er janvier 2024 par application d’indicateurs objectifs de classification des entreprises concernées.
- Augmentation du taux de l’AIR de 10% à 15% pour :
- Instauration d’une avance sur impôt au taux de 10% aux acquisitions faites par les distributeurs de boissons alcoolisés, de vins et de bières auprès des industriels.
2. TVA :
- Unification des taux de TVA :
- Enonciation de l’objectif de limiter les taux de TVA à deux taux (19% et 7%) et la suppression progressive du taux de 13%,
- A partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 19% au lieu de 13% :
- Les architectes et les ingénieurs-conseils,
- Les dessinateurs, les géomètres et les topographes à l’exclusion des services relatifs à l’immatriculation foncière des terres agricoles,
- Les avocats, les notaires, les huissier-notaires et les interprètes,
- Les conseils fiscaux,
- Les entrepreneurs de tenue de comptabilité,
- Les experts et les conseils quelle que soit leur spécialisation.
- Unification de la TVA applicable au secteur informatique : application de la TVA au taux de 19% (au lieu de 7%) sur l’importation et la vente des machines pour le traitement de l’information, leurs pièces et parties et les cartes électroniques destinées à l’extension de la capacité de mémoire des machines pour le traitement de l’information.
3. Droits d’enregistrement et de timbre :
- Révision des droits d’enregistrement et de timbre comme suit :
- Augmentation des droits fixes d’enregistrement de 1 DT à 5 DT et de 150 DT à 200 DT,
- Augmentation des droits de timbres sur les factures de 0,6 DT à 1 DT.
- Généralisation des droits de timbres sur les tickets de caisse pour couvrir la totalité des magasins à rayons multiples qui réalisent un CA supérieur ou égal à 100 kDT.
4. Autres impôts et taxes
- Institution de l’impôt sur la fortune :
- Appelé par ce PLF « impôt de solidarité sur les propriétés foncières »,
- Applicable uniquement aux personnes physiques qui détiennent, au premier janvier de l’année d’imposition, des biens fonciers dont la valeur nette est supérieure ou égale à 3 MDT,
- Calculé au taux de 0,5% de cette valeur nette,
- Les biens fonciers en question ne doivent pas être utilisés pour l’exercice d’une activité professionnelle.
- Amélioration du rendement de la CSS :
- Révision du taux de la CSS applicable aux sociétés (et non aux salariés) pour la période allant de 2023 à 2025 comme suit :
- 3% pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 35%,
- 2% pour les sociétés soumises à l’IS à un taux inférieur à 35%.
- Révision du minimum de la CSS comme suit :
- 500 DT au lieu de 300 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 35%,
- 400 DT au lieu de 200 DT pour les sociétés soumises à l’IS aux taux de 15% ou 20% et aussi pour les sociétés exonérées,
- 200 DT au lieu de 100 DT pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 10%.
- Révision du taux de la CSS applicable aux sociétés (et non aux salariés) pour la période allant de 2023 à 2025 comme suit :
- Soutien aux sociétés soumises à l’homologation administrative des prix de vente :
- Abandon de la condition de limitation de la marge à 6% pour bénéficier de l’exonération de la retenue à la source au titre de leurs ventes,
- Reduction du minimum d’impôt de 0,2% à 0,1% du chiffre d’affaires,
- Reduction de la TCL de 0,2% à 0,1% du chiffre d’affaires.
- Augmentation du droit de consommation de 13% à 20% pour les véhicules multiusages, pouvant être utilisés pour le transport de personnes et le transport de marchandises, dont le nombre de sièges y compris celui du chauffeur dépasse trois, et dont la charge utile n’excède pas 3500 kg fabriqués localement ou importés par les concessionnaires automobiles agréés.
- Institution d’un droit sur l’exportation de certaines ressources naturelles comme le marbre et autres pierres naturelles et le sable silice.
II. En matière de procédures et obligations fiscales
- Reduction des délais de dépôt des déclarations mensuelles et d’acomptes provisionnels pour les personnes morales soumises à la télédéclaration au 15 du mois au lieu du 28 du mois.
- Transactions en espèce : révision du régime fiscal applicable aux acquisitions en espèce qui dépassent 5 000 DT comme suit :
- Abandon du principe de non déductibilité de la TVA, des charges et des amortissements au titre de ces acquisitions,
- Application d’une nouvelle pénalité égale à 20% sur ces montants,
- Généralisation de cette pénalité à tous les contribuables y compris ceux qui ne tiennent pas une comptabilité conforme au système comptable des entreprises,
- Soumission obligatoire des procurations à la procédure d’enregistrement.
- Soumission des attestation d’achat en suspension et les bons de commande visés au droit de timbre.
- Reduction des délais de restitution du crédit de TVA :
- De 30 à 21 jours pour les crédits provenant des opérations d’investissements directs et de mise à niveau,
- De 120 à 90 jours pour les crédits provenant de l’exploitation.
- Contrôle des avantages accordés en matière de TVA :
- Application d’une pénalité administrative de 50% du montant de la TVA à l’acheteur qui réalise des achats en suspension de TVA sans présenter des bons de commande visés (au même titre que le vendeur),
- Institution de l’obligation d’apurement des attestations ponctuelles d’achat en suspension de TVA.
- Allègement des pénalités : à travers la révision des :
- Pénalités de retard applicables en cas de dépôt des déclarations en dehors des délais légaux ou suite à un contrôle fiscal,
- Pénalités complémentaires fixes,
- Montant minimum des pénalités de retard,
- Pénalités de retard de recouvrement,
- Du seuil minimal du principal de l’impôt recouvré pour chaque déclaration.
- Octroi aux services fiscaux le droit d’obtenir des informations auprès des personnes tenues par le secret professionnel (avocat, experts-comptables, conseillers fiscaux, etc.) en ce qui concerne :
- L’identité de leurs clients et les bénéficiaires effectifs des services,
- Le volume des affaires et les titres qui les justifient,
- Ce droit ne s’applique pas sur les documents et informations échangés entre les professionnels et leurs clients dans le cadre conseils juridiques ou d’affaires devant les tribunaux ou ayant fait l’objet de jugements.
- Octroi aux services fiscaux la possibilité de recourir à des experts locaux et étrangers sur des sujets nécessitant une expertise technique ou une compétence particulière à condition que le mandat soit accordé directement par le ministre des finances et de les tenir au secret professionnel.
- Reduction du délais pour statuer sur les contentieux douaniers en séparant les affaires douanières en justice des autres affaires de droit public auprès du parquet.
III. Autres mesures
- Suppression du dégrèvement financier en cas de réinvestissement dans des sociétés en difficultés économiques.
- Limitation des avantages fiscaux accordées aux cadres étrangers employés par des sociétés totalement exportatrices dans l’importation des affaires personnelles et des voitures de tourisme.
- Harmonisation du régime de l’auto-entrepreneur avec le droit commun et adoption d’un régime fiscal et social unifié.
- Timbre de voyage : institution de la possibilité de paiement à distance et par les moyens électroniques fiables
- Appui aux petits agriculteurs : prise en charge par l’Etat de la différence entre le taux d’intérêt appliqué aux crédits de compagnes des grandes cultures accordés aux petits agriculteurs et le TMM dans la limite de 3 points
- Suppression de certaines exonérations prévues au niveau des revenus fonciers :
- Abandon de l’exonération de la cession d’un seul local à usage d’habitation (dans la limite de 1000 m²), et ce, pour les cessions qui dépassent le montant de 500 000 DT,
- Abandon de l’exonération de la plus-value de cession des terres agricoles.
- Encouragement des forfaitaires à intégrer le régime réel : les forfaitaires qui optent ou qui sont reclassés dans le régime réel et dont le CA ne dépasse pas 150 kDT peuvent déposer des déclarations trimestrielles au lieu des déclarations mensuelles.
Décret-loi 2022-68: Dispositions spéciales relatives à l’amélioration de l’exécution des projets (Partie 2)
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Ceci est la deuxième et dernière partie des mesures prévues par le nouveau décret-loi n°2022-68 en date du 19 Octobre 2022, cette publication couvre les principales mesures de notre point de vue, pour le reste des mesures il faut revenir au texte publié au journal officiel de la république tunisienne dans les deux langues, arabe et français :
II. Encouragement de l’investissement privé :
A. Encouragement des projets réalisés dans le cadre de partenariats public-privé et des projets dans le domaine des énergies renouvelables :
-
- Faciliter les conditions de mise en œuvre des projets réalisés dans le cadre du partenariat public -privé en se limitant à « l’acceptation provisoire » des ouvrages ou équipements ou bâtiments objet du contrat de partenariat au lieu de « l’acceptation définitive » pour le paiement de la redevance par la personne publique sur toute la période du contrat à compter de la date de la réception des ouvrages ou équipements ou bâtiments objet du contrat de partenariat, à condition que les objectifs de performance imputés à la société du projet et que les ouvrages et les équipements soient prêtes conformément aux conditions contractuelles,
- Faciliter la réalisation de projets dans le secteur des énergies renouvelables en permettant leur réalisation sur les terrains appartenant aux privés et, le cas échéant, en autorisant leur réalisation sur des parcelles du domaine public agricole et non agricole ou des collectivités locales dans le cadre des contrats de location sous réserve de la législation relative aux domaines militaires,
- Élargissement du champ des terres agricoles qui ne sont pas concernées par le changement de leur vocation pour la réalisation de projets dans le secteur des énergies renouvelables,
- La possibilité de prise en charge par l’organisme public concerné des dépenses relatives au raccordement de l’unité de production d’énergies renouvelables au réseau national de l’électricité et les dépenses de consolidation dudit réseau et ce, au cas où le site de production est proposé par l’Etat,
- Simplification des procédures d’approbation des projets de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables à des fins d’autoconsommation : désormais, ces projets seront approuvés par décision du ministre chargé de l’énergie sur la base d’un avis conforme du comité technique des projets de production des énergies renouvelables. La capacité minimale de ces projets sera fixée par arrêté du ministre chargé de l’énergie,
- La création au profit du producteur de l’électricité des énergies renouvelables « un droit réel spécial » sur les bâtiments, ouvrages et équipements nécessaires dans le cas de réalisation du projet sur des parcelles du domaine de l’Etat public ou privé sans s’étendre au terrain.
B. Stimulation des investissements dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du développement des infrastructures, de la technologie et de la logistique :
1. Suppression de la limite maximale de la contribution étrangère (fixée actuellement 66%) dans les entreprises qui exploitent des terres agricoles en location dans le cadre de projets agricoles. Désormais la contribution étrangère dans les sociétés d’exploitation agricole par location de terrains peut atteindre les 100%,
2. Autorisation au profit de l’agence foncière industrielle pour réaliser et aménager des « zones industrielles intégrées » dotées de tous les services nécessaires pour l’instauration de projets et la construction de bâtiments industriels destinés à la vente ou à la location et les mettre à la disposition des promoteurs de projets relevant des secteurs autorisés dans les zones industrielles, et ce, en partenariat avec les agences foncières intéressées ou promoteurs immobiliers privés intéressés, chacun dans son domaine de compétence,
3. Autorisation au profit de l’agence foncière industrielle pour céder des lots faisant partie du plan de lotissement aux promoteurs de projets désirant s’implanter moyennant le paiement d’une avance sur le prix final et ce, avant même « l’achèvement de l’aménagement de la zone industrielle ». Les promoteurs de projets peuvent, désormais, obtenir l’autorisation de bâtir avant l’achèvement des travaux d’aménagement,
4. Possibilité accordée à l’agence foncière industrielle pour procéder à la maintenance et à la réhabilitation des zones industrielles, et ce, en l’absence de groupement de maintenance et de gestion et de toutes autres structures intéressées, et ce conformément à un programme fonctionnel déterminé par un cahier des charges,
5. Suspension, de façon exceptionnelle et au cas par cas, de l’application « des procédures de déchéances » pour les promoteurs industriels ayant acquis des lots de terrain dans les zones industrielles appartenant à l’Agence foncière industrielle avant la fin de l’année 2020 et ayant atteint une phase avancée dans la réalisation de leurs projets sans entrée effective en production dans les délais légaux, et ce, dans un délai n’excédant pas une année à compter de la date de publication du décret-loi 2022-68 du 19 Octobre 2022.
Le retrait des arrêtés de déchéances est prononcé en faveur des promoteurs ayant réalisé leurs projets ou ayant achevé les travaux de construction et justifié l’achèvement des travaux de construction par un plan de masse établi par un géomètre expert.
6. La possibilité de régularisation de la situation, par le changement de vocation des terres agricoles, des projets industriels implantés sur les terres agricoles avant la publication du décret-loi 2022-68 du 19 Octobre 2022, et ce, par arrêté conjoint du ministre chargé de l’agriculture et du ministre chargé de l’urbanisme, à charge de respecter des conditions et critères qui reposent sur l’importance de l’investissement, la capacité d’emploi, la régularisation de la situation fiscale de la société titulaire du projet et la préservation de l’environnement, qui sont fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de l’agriculture, du ministre chargé de l’industrie et du ministre chargé de l’urbanisme.
L’Instance tunisienne de l’investissement (TIA) fixe la liste des projets concernés par cette disposition, laquelle est approuvée par le Conseil supérieur de l’investissement.
C. Stimulation de l’investissement dans les secteurs du logement et de l’immobilier :
1. Autorisation aux investisseurs de nationalité étrangère d’acquérir des logements auprès de promoteurs immobiliers dont le prix excède un montant à déterminer par arrêté présidentiel,
Les conditions d’application de cette mesure seront fixées par décret.
2. Autorisation accordée à l’agence foncière industrielle pour créer et aménager des zones urbaines intégrées équipées de toutes les installations nécessaires, et céder aux promoteurs immobiliers publics et privés des terrains avant l’achèvement de l’aménagement moyennant le paiement d’une avance sur le prix final afin de leur permettre d’entamer la construction dans le cadre d’un programme d’habitat intégré visant à répondre aux besoins de toutes les catégories sociales et en particulier des catégories à faible revenu.
D. Dispositions horizontales pour la relance de l’investissement :
1. Octroi des incitations financières et fiscales au profit des projets d’intérêt national, prévus par la loi de l’investissement aux promoteurs des « Zones franches commerciales » exerçant, conformément à la législation y afférente et ce, conformément aux conditions et procédures prévues par la loi précitée.
2. Les investisseurs étrangers qui déclarent des projets d’investissement auprès des structures d’investissement concernées (TIA, APII, APIA, ONTT, ONA,..) et qui déposent la fiche d’investissement auprès de la Banque centrale de Tunisie, peuvent obtenir une « carte de séjour » pour une durée de 5 ans renouvelable en cas de poursuite de l’investissement, la durée de la carte de séjour est doublée (pour une durée de 10 ans renouvelable) s’ils remplissent des conditions qui seront sont fixées par décret.
Peuvent bénéficier de cet avantage, les investisseurs résidents en Tunisie et les cadres étrangers employés dans le cadre de ces projets.
3. Encouragement de la transmission d’entreprise par « l’octroi du droit de poursuivre de jouir des incitations financières » prévues par la loi de l’investissement et ce en cas de « transmission des projets » sur la base du dépôt d’une déclaration d’investissement auprès des structures chargées de l’investissement , à condition de l’approbation de ces structures et l’engagement de l’investisseur cessionnaire de poursuivre l’exploitation dans le délai restant de la période de dix ans à compter de la date d’entrée en activité effective du projet et selon les mêmes conditions auxquelles ces incitations ont été accordées.
Le droit de poursuite du bénéfice des incitations financières par cessionnaire est accordé par décision des autorités compétentes habilités à signer selon la règlementation en vigueur.
Cette décision détermine la valeur des incitations au titre de la période restante, et le cessionnaire demeure soumis aux mesures de suivi et de contrôle prévues aux articles 21 et 22 de la loi de l’investissement.
Ces dispositions ne s’appliquent pas aux « prêts fonciers » dont les bénéficiaires sont tenus de restituer les sommes restantes lors de la transmission du projet, sauf si l’investisseur cessionnaire se charge de les rembourser conformément à la réglementation en vigueur.
Veuillez trouver ci-joint une note complète comprenant les principales mesures apportée par ce nouveau décret-loi relatif à l’amélioration de l’efficacité de l’exécution des projets publics et privés.
Décret-loi 2022-68: Dispositions spéciales relatives à l’amélioration de l’exécution des projets (1ère partie)
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En date du 19 Octobre 2022, le Décret-loi n°2022-68 a été publié au JORT portant sur des dispositions spéciales pour améliorer l’efficacité de l’exécution des projets publics et privés. Ce nouveau décret-loi s’inscrit dans le cadre de mesures urgentes visant à relancer l’économie, à rétablir le schéma de croissance, à stimuler l’investissement, à préserver le tissu institutionnel et à améliorer le climat des affaires compte tenu des circonstances exceptionnelles que connaît l’économie nationale et mondiale.
Il consacre l’ouverture du système économique national aux projets de partenariat entre les secteurs public et privé et soutient davantage le système des pôles technologiques pour encourager l’innovation, et la création de zones industrielles intégrées de manière à contribuer à la création d’une dynamique de développement, en particulier dans les régions intérieures.
Ci-dessous le sommaire des dispositions spéciales apportée par ce nouveau décret-loi :
I. Accélération de la réalisation des investissements publics :
- Réduction des délais d’exécution des projets publics,
- Encouragement des entreprises et start-up tunisiennes par l’octroi de certaines priorités aux entreprises nationales,
- Développement de l’efficacité du système de passation des marchés publics.
II. Encouragement de l’investissement privé
- Encouragement des projets réalisés dans le cadre de partenariats public-privé et des projets dans le domaine des énergies renouvelables.
- Stimulation des investissements dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du développement des infrastructures, de la technologie et de la logistique.
- Stimulation de l’investissement dans les secteurs du logement et de l’immobilier.
- Dispositions horizontales pour la relance l’investissement.
I. En matière d’accélération des de la réalisation des investissements publics :
Ce nouveau décret a apporté principalement les mesures suivantes :
A. Réduction des délais d’exécution des projets publics :
- L’adoption de la formule « clé en main » dans le domaine des marchés publics sur la base d’une liste de projets publics à déterminer par décision du Chef du Gouvernement,
- Exemption des marchés publics financées par des organismes et institutions de financement étrangers du contrôle préalable des comités de contrôle des marchés publics avec application de cette exemption sur les marchés publics financées par eux et ayant déjà fait l’objet d’un appel à concurrence à la date de la promulgation du nouveau décret,
- Adoption de la formule d’appels d’offre avec financement en spécifiant le pourcentage de financement requis dans les cahiers de charges tout en exigeant de soumettre une offre financière sans proposition de financement et une autre avec une proposition de financement,
- Institution de la possibilité de recourir à des bureaux d’assistance technique tout au long du processus de préparation, de conclusion et d’exécution des marchés publics, y compris les études relatives aux projets concernés,
- La possibilité d’accorder une avance pouvant aller jusqu’à 20%, sans que ce soit inférieur à 10% pour les contrats de travaux et d’études et de fourniture de produits et de services conformément à la législation et à la réglementation en vigueur en contrepartie d’une garantie bancaire.
Les acheteurs publics pourront intégrer cette possibilité dans les cahiers de charge.
B. Encouragement des entreprises et start-up tunisiennes et octroi de privilégies aux entreprises nationales :
- Allocation d’un pourcentage allant jusqu’à 10% de la valeur estimée des contrats d’études, de travaux et de fourniture de produits et de services et ce au profit des start-up ou au profit des achats innovants,
- Obligation de stipuler dans les cahiers de charges des marchés publics que les soumissionnaires étrangers doivent faire participer des entreprises locales à hauteur de 20% au moins de la valeur des commandes, de fourniture des matériaux, d’équipements ou de services et ce à chaque fois que les industries ou entreprises locales ont la capacité d’entreprendre un minimum de 20%,
- Octroi de privilèges aux offres des opérateurs économiques tunisiens dans les marchés d’études, de travaux et de fourniture de produits et de services par rapport aux offres des opérateurs économiques étrangers au taux de 20% du prix total du marché, (10% seulement dans l’ancienne législation, les marchés d’études étaient exclus),
- Accorder aux produits d’origine tunisienne dans tous les marchés de fourniture de produits, la préférence sur les autres produits, quelle que soit leur provenance, s’ils sont au même niveau de qualité, à condition que les prix des produits tunisiens ne dépassent pas de 20% les prix de leurs homologues étrangers,
C. Développement de l’efficacité du système de passation des marchés publics à travers :
- Institution de l’obligation d’envoi des offres via le système de marchés publics en ligne « TUNEPS », y compris la désignation des bureaux d’architecture et de design pour les projets de bâtiments civiles tout en permettant la soumission d’une partie de l’offre technique hors ligne (au cas où le système ne supporte pas la taille des fichiers de soumission). Dans ce cas, le reste de l’offre est envoyé par courrier avec accusé de réception ou livré directement par porteur au bureau de contrôle de l’acheteur public contre accusé de réception.
- Abandon des pénalités de retard liées à la crise du coronavirus « COVID-19 » constatées entre le 23 mars 2020 et le 31 décembre 2022 », en tenant compte des dispositions de l’article 72 du décret-loi n° 2021-21 de du 28 décembre 2021 portant loi de finances pour l’année 2022.
- Autorisation accordée aux entreprises résidentes de faire des offres financières en devises pour le matériel et les équipements importés et non fabriqués localement.
- Réduction des délais de changement de la vocation des terrains agricoles à 3 mois au profit des projets publics réalisés par des institutions publiques tel le cas pour les projets du secteur privé,
Une deuxième note comportant le reste des mesures visant l’encouragement de l’investissement privé sera publiée sous peu.
Réévaluation légale des immeubles bâtis & non bâtis
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Suite à la parution du Décret Présidentiel n° 2022-297 du 28 mars 2022, portant fixation des indices de réévaluation prévus par l’article 20 de la loi de finances pour l’année 2022, veuillez trouver ci-dessous les principales dispositions de la réévaluation légale des immeubles bâtis & non bâtis :
I. Détermination de la valeur de réévaluée (Article premier du décret 297/2022)
Les immeubles bâtis et non bâtis inscrits aux bilans arrêtés au 31 décembre 2021 peuvent être réévalués sans que la valeur obtenue ne dépasse celle calculée par application des indices prévus par le Décret Présidentiel n° 2022-297 du 28 mars 2022.
Les indices des réévaluation sont fixés par année comme suit :
Années | Indices | Années | Indices | |
1970 et antérieures | 15,103 | 1996 | 2,721 | |
1971 | 13,977 | 1997 | 2,643 | |
1972 | 12,816 | 1998 | 2,575 | |
1973 | 11,648 | 1999 | 2,512 | |
1974 | 10,519 | 2000 | 2,453 | |
1975 | 9,477 | 2001 | 2,395 | |
1976 | 8,55 | 2002 | 2,336 | |
1977 | 7,748 | 2003 | 2,275 | |
1978 | 7,067 | 2004 | 2,212 | |
1979 | 6,491 | 2005 | 2,146 | |
1980 | 6 | 2006 | 2,076 | |
1981 | 5,578 | 2007 | 2,004 | |
1982 | 5,216 | 2008 | 1,927 | |
1983 | 4,907 | 2009 | 1,848 | |
1984 | 4,642 | 2010 | 1,767 | |
1985 | 4,412 | 2011 | 1,685 | |
1986 | 4,206 | 2012 | 1,603 | |
1987 | 4,013 | 2013 | 1,523 | |
1988 | 3,825 | 2014 | 1,445 | |
1989 | 3,644 | 2015 | 1,369 | |
1990 | 3,471 | 2016 | 1,297 | |
1991 | 3,309 | 2017 | 1,228 | |
1992 | 3,16 | 2018 | 1,164 | |
1993 | 3,027 | 2019 | 1,104 | |
1994 | 2,91 | 2020 | 1,05 | |
1995 | 2,809 | 2021 | 1 |
II. Principales dispositions de la réévaluation prévues par l’article 20 du décret-loi n° 2021-21 du 28 décembre 2021, portant loi de finances pour l’année 2022
- La plus-value de réévaluation est portée à un compte spécial de réserve au passif du bilan, non distribuable ni utilisable, sauf en cas de cession, la moins-value de réévaluation constatée n’est pas déductible du bénéfice soumis à l’IS.
- Les plus-values provenant de la cession des immeubles bâtis et non bâtis réévalués ne sont pas soumises à l’IS, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de leur réévaluation.
- Les moins-values provenant desdites opérations de cession ne sont pas déductibles des bénéfices nets, et ce, à concurrence du montant de la plus-value provenant de leur réévaluation.
- La cession des immeubles réévalués dans une période de 10 ans (à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la réévaluation) entraine la déchéance de l’avantage.
- Les dispositions du présent article s’appliquent aux immeubles bâtis et non bâtis constituant un élément de l’actif immobilisé matériel figurant aux bilans des sociétés clôturés au 31 décembre 2021 et aux bilans des années ultérieures.
Algérie_Commentaires LF 2022
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Algérie_Loi de finances pour 2022
Suite à la parution, le 30 décembre 2021, au journal officiel Algérien n°100 de la Loi n°21-16 portant Loi de Finances 2022 (« LF 2022 »), nous avons le plaisir de vous faire part de la synthèse des principales dispositions.
I. En matière d’impôts directs et taxes assimilées :
1. Impôt sur le Bénéfice des Sociétés « IBS »
a. Transparence fiscale des groupements : Les groupements sont considérés comme transparents fiscalement et non assujettis au droit d’enregistrement et au dépôt des déclarations fiscales.
b. Elargissement du champ d’application et clarification de la notion de territorialité en matière d’IBS en prévoyant l’imposition des :
- Bénéfices, produits et revenus réalisés en Algérie par des sociétés étrangères, liés à des opérations portant sur les biens qu’elles possèdent en Algérie, même à titre occasionnel ;
- Bénéfices dont l’imposition est attribuée à l’Algérie en vertu d’une convention fiscale.
c. Introduction d’un taux réduit de l’IBS fixé à 10% lorsque les bénéfices ont servi à l’acquisition de biens d’équipements de production en relation avec l’activité exercée ou ont concouru à l’acquisition d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés.
d. L’application d’une retenue à la source de 5% sur les bénéfices distribués entre deux sociétés résidentes.
e. Taux d’IBS applicable dans le cas d’un groupe de sociétés exerçant dans plusieurs segments : les bénéfices résultant de la consolidation sont imposables au titre de chaque taux, suivant la quote-part des chiffres d’affaires déclarés pour chaque segment d’activité.
f. Détermination et retraitement du résultat fiscal : la notion de bénéfice imposable, règles de valorisation des produits et charges en monnaies étrangères, Les gains et les pertes de change latents, l’obligation de comptabilisation à l’avancement des travaux.
2. Instauration d’une mesure administrative applicable aux sociétés membre d’un groupement
Les sociétés membres d’un groupement sont tenues de déposer au niveau des services fiscaux de rattachement de leur siège : copies du contrat de groupement, copies des contrats de travaux, de fournitures ou de services.
3. Instauration d’une amende de 500.000 DA applicable en cas de non-respect de l’obligation faite aux entreprises étrangères.
4. Dispenses de certaines obligations applicables aux entreprises étrangères.
5. Revue à la hausse de certaines limitations en matière de déductibilité.
6. Traitement fiscal de l’absence ou de l’insuffisance de déclaration de contribuables bénéficiant d’avantages fiscaux ou d’un régime préférentiel : dans les conditions de droit les écarts qui se rapportent à cette insuffisance de déclaration, sont taxés commun.
7. Nouvelles amendes fiscales : en cas de manquement aux obligations relatives respectivement aux groupements de sociétés et aux sociétés étrangères…
8. Création de la « Taxe de formation professionnelle et taxe d’apprentissage »
Cette taxe est assise sur les rémunérations brutes versées aux employés au taux de 1% à payer au plus tard le 20 février de l’année suivant celle au titre de laquelle les taxes sont dues.
9. Revue du taux général de la Taxe sur l’Activité Professionnelle « TAP ».
10. Révision du seuil d’éligibilité au régime de l’Impôt Forfaitaire Unique « IFU » : chiffre d’affaires annuel n’excède pas 8.000.000 DA.
11. Révision du barème de l’impôt sur le revenu global (« IRG »).
12. Revue à la hausse de la valeur de l’avantage en nature lié à la nourriture de 50 DA à 400 DA/jour.
II. EN MATIERE DE DROITS DE TIMBRE
13. Révision des droits de timbre applicables à l’autorisation temporaire de travail et permis de travail pour les travailleurs étrangers.
III. DISPOSITIONS FISCALES DIVERSES
14. Implication de la responsabilité des représentants légaux des personnes morales auteures d’infractions frauduleuses.
15. Application d’un précompte de 2% sur les importations de marchandises destinées à la revente en l’état.
16. Revue à la hausse de 3% à 5% de la taxe forfaitaire applicable sur les ventes de produits tabagiques et éclaircissement de ses modalités de recouvrement.
17. Augmentation de 5 DA du tarif de la taxe additionnelle des produits tabagiques (37 DA/paquet au lieu de 32 DA/paquet).
18. Dispositions applicables aux entreprises disposant du label « start-up » : exonération pour une durée de quatre (4) ans.
19. Revue à la baisse des délais de séjour des marchandises dans les dépôts temporaires (15 jours au lieu de 21 jours).
VI. DISPOSITIONS DIVERSES
20. Révision de la règle 51/49 d’actionnariat national résident pour quelques activités stratégiques.
21. Elargissement d’application du taux réduit de TVA pour les activités touristiques, hôtelières, thermales, de restauration touristique classée, ….
22. Mise à disposition d’instruments de paiement électronique à la disposition du consommateur pour lui permettre, à sa demande, de régler le montant de ses achats à travers son compte bancaire ou postal.
Veuillez trouver ci-joint une note détaillée de ces dispositions.
Tunisie_Commentaires de la LF 2022
- Posted by united-advisers
Le cabinet UA vient de publier ses commentaires sur la loi de finances pour l’année 2022,
Ci-dessous le lien pour télécharger ces commentaires
« Les sociétés d’information sur le crédit » ou ce qu’on appelle communément « Crédit Bureau » sont là !
- Posted by united-advisers
(Décret-loi n° 2022-2 du 4 janvier 2022, portant organisation de l’activité du renseignement de crédit).Récemment promulguées en Tunisie par le décret-loi n° 2022-2 du 4 janvier 2022, ces sociétés ont commencé à susciter des commentaires virulents et même des peurs qui pourraient être dissipées par l’observation des principes de bonne gouvernance et de sécurité renforcée mais aussi par un contrôle de rigueur a priori et à posteriori sur tous les axes d’intervention. Historiquement, les crédit bureaux ont vu le jour, en tant que concept, pour la première fois il y a à peu près un siècle, essentiellement, en Allemagne et aux Etats Unis, ils n’ont fait leur apparition en France et dans les autres pays Européens qu’à partir des années 90, alors qu’en Afrique, ils ont fait l’objet d’une recommandation par le Haut Comité Ad Hoc sur le financement des économies des Etats membres de l’UEMOA en mai 2012. En Tunisie une première tentative a vu le jour en 2016 par des experts tunisiens issus du secteur financier, du consulting et du monde académique et a été financée par des institutionnels publics et privés tunisiens. Quelle est la mission essentielle des crédits bureaux ? Leur mission essentielle est la collecte auprès des établissements financiers : banques, assurances leasing, mais aussi les sociétés de recouvrement de créances, les commerçants s’adonnant aux ventes avec facilités de paiement, les institutions de microfinance, les entreprises, les établissements et les administrations fournissant des prestations de services au public (STEG, SONEDE, Opérateurs télécom, …) des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur ; Elles traitent les informations collectées à l’aide de techniques (statistiques, informatiques…) appropriées, calculent des scoring et mettent à la disposition de leurs clients : banques, et tout vendeur avec des facilités de paiement, les produits dérivés de ces informations traitées, notamment des rapports de solvabilité et des scoring. L’exercice de cette activité est soumis à des conditions de rigueur garantissant la fiabilité de l’information et la protection des différents intervenants dans les opérations de prêts, il s’agit, selon le décret-loi, de : Un contrôle a priori
Ces sociétés revêtent obligatoirement la forme d’une société anonyme de nationalité tunisienne avec un capital minimum de trois (3) millions de dinars à libérer entièrement à la souscription. Un contrôle a posteriori
Le crédit bureaux fournit une information fiable à ses clients sous forme de rapport ou de score pour les aider à déterminer la solvabilité d’un client mais il n’a ni la vocation, ni le droit d’intervenir dans la décision d’accorder ou non un crédit à un client qui reste du seul ressort du préteur ou du créancier. D’ailleurs, ce dernier pourrait avoir d’autres critères pour décider autrement. Il est très important d’avoir ce genre d’institutions dans un pays, car des informations de crédit transparentes sont une condition préalable à une gestion saine des risques et à la stabilité financières d’un pays. D’un autre côté, ils inculquent au citoyen une certaine discipline financière et l’empêchent de sombrer dans une situation tragique menant parfois à des conséquences dramatiques. Il n’en reste pas moins que le contrôle efficace et continu de ces institutions par la banque centrale, par l’Agence nationale de la sécurité informatique mais aussi par l’agence nationale de protection des données à caractère personnel restent une condition sine qua non de réussite de cette expérience dans notre pays. |
Loi de Finances 2022 : principales dispositions
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- Posted by united-advisers
Suite à la publication de la Loi de Finances au titre de l’exercice 2022, veuillez trouver ci-dessous les principales mesures fiscales :
I. Appui aux entreprises économiques, promotion de l’emploi et de l’investissement
1. Octroi aux PME d’une bonification des taux d’intérêt sur les crédits d’investissement appliquée de Janvier 2019 jusqu’à Décembre 2022 sous forme de prise en charge par l’État de la différence entre le taux du crédit et le TMM dans la limite de trois points (décret en cours),
2. Octroi aux sociétés la possibilité de réévaluer leurs biens fonciers bâtis et non bâtis à leur juste valeur avec des conditions (Décret en cours),
3. Déduction supplémentaire de 50% des dépenses de recherche et développement (plafond annuel 200 mille DT) sur la base de conventions R&D établies d’avance,
4. Report du délai de bénéfice des avantages fiscaux et financiers à fin 2023 au lieu de 2020 dans le cadre de l’ancienne réglementation prévue par le Code d’incitation aux Investissements et par le Code de l’IRPP et de l’IS,
5. Autorisation aux entreprises industrielles totalement exportatrices d’augmenter leurs pourcentages de vente sur le marché local au cours de l’exercice 2022 pour atteindre 50% au lieu de 30% sur la base de son CA export 2019,
6. Octroi de délais supplémentaires aux SICAR et FCPR pour l’emploi des fonds mis à leur disposition,
7. Allègement des droits d’enregistrement sur les cessions d’habitations par les promoteurs immobiliers : augmentation de la valeur de l’habitation permettant de bénéficier du droit fixe de 300mDT à 500mDT,
8. Exonération des écrits correspondants aux constitutions de sociétés et GIE des droits d’enregistrement,
9. Octroi aux tunisiens résidents à l’étranger la possibilité d’enregistrer au droit fixe leurs acquisitions en devises de biens fonciers destinés à exercer une activité économique,
10. Exonération des Droits de Douane et suspension de la TVA des importations effectuées par la Pharmacie Centrale de médicaments ayant un similaire fabriqué localement (jusqu’au 31/12/2023),
11. Création d’une ligne de financement de 30 MDT pour les entreprises de l’économie sociale et solidaire. Elle sera gérée par la BTS.
12. Dédoublement du montant de déduction des intérêts des comptes spéciaux d’épargne et des intérêts des emprunts obligataires de 3 à 6 et de 5 à 10 mille DT,
13. Exonération de la TVA à l’acquisition locale ou à l’importation pour les achats du Transport aérien y compris les avions, leurs pièces et leur équipements…,
14. Mesures post COVID au profit des entreprises touristiques et des entreprises du secteur de l’artisanat : prise en charge de la cotisation patronale au régime de sécurité sociale,
15. Abandon des pénalités de retard sur marchés publics dans la construction et les travaux publics objets de livraison temporaire avant fin 2021.
II. Encouragements des énergies renouvelables et de l’économie verte
1. Déduction des intérêts des obligations vertes (Green, Social and Sustainability Bonds) jusqu’à 10 mille DT,
2. Baisse supplémentaire des DC sur voitures hybrides pour atteindre 50% au lieu de 30% et exonération de DD des voitures à moteur électrique,
3. Baisse des DD sur les panneaux solaires de 10% actuellement à 20%,
4. Augmentation du droit pour la conservation de l’environnement de 5% à 7%.
III. Mesures d’amélioration des recettes fiscales
1. Augmentation du tarif de droit fixe d’enregistrement de 25 à 30 DT,
2. Instauration d’un droit de timbre sur les achats dans les grandes surfaces ou magasins sous franchise étrangère de 100 millimes pour chaque achat sur ticket de caisse, à partir de février 2022,
3. Augmentation des vignettes de circulation automobile comme suit :
a. Pour voitures de 4 CV : de 60 à 65 DT,
b. Pour voitures de 5,6 ou 7 CV : de 120 à 130 DT,
c. Pour voitures de 8 ou 9 CV : de 160 à 180 DT,
d. Pour voitures de 10 ou 11 CV : de 200 à 230 DT,
e. Pour voitures de 12 ou 13 CV : de 975 à 1050 DT,
f. Pour voitures de 14 ou 15 CV : de 1300 à 1400 DT,
g. Pour voitures de plus de 16 CV : de 1950 à 2100 DT,
4. Augmentation de la redevance de compensation due sur casinos et les boites de nuit non affiliés à un établissement touristique et les pâtissiers de 1% à 3%,
5. Augmentation des droits de douane dus sur les produits de consommation ou ayant un similaire fabriqué localement,
6. Impôt sur les exportations de ferraille : 300 DT/Tonne de fer, 700 DT/Tonne d’aluminium-plomb, 1000 DT/Tonne de cuivre, 2000 DT /Tonne de catalyseur,
7. Augmentation du tarif exigible sur le commerce des boissons alcoolisées (10 fois plus) : 5000 DT au lieu de 500 DT pour les détaillants et 7500 au lieu de 750 DT pour les grossistes.
IV. Poursuite de la réforme fiscale et de la modernisation de l’administration
1. Suppression du caractère libératoire de la retenue à la source de 20% sur les revenus de capitaux mobilier (i.e intérêts de placements),
2. Suppression du régime d’achat en suspension de TVA pour les sociétés de commerce international et les sociétés de service totalement exportatrices.
3. Mise en place d’une plateforme électronique de préparation des certificats de retenue à la source avec amendes de 30% pour non application,
4. Augmentation à 5% (au lieu de 1%) du droit payé au profit du trésor public en cas de paiement en espèce qui dépasse 3000 DT (au lieu de 5000 DT) auprès des comptables publics,
5. Création d’une nouvelle catégorie de contrôle fiscal appelée « contrôle limité »,
6. Exonération des dons accordés à l’Etat, aux collectivités locales et aux établissements publics et des dons accordés dans le cadre de la coopération internationale au profit des entreprises publiques et tous les contrats financés par ces dons, de l’obligation d’enregistrement au droit fixe,
7. Limitation du plafond de calcul des pénalités de retard au principal de la dette fiscale,
8. Assujettissement du commerce de détail des boissons alcoolisées, de vins et de bières à la TVA,
9. Exonération de la commission bancaire au titre des opérations de paiement électronique par cartes, par internet, et par téléphone mobile de la TVA,
10. Application d’une amende pour non-paiement de l’avance sur impôt due au titre des ventes au profit des personnes sous le régime forfaitaire.
V. Amnistie fiscale
1. Les personnes physiques en possession de montants liquides provenant de revenus non déclarés au fisc auront le quitus fiscal (de tous les impôts et taxes dus sur les montants déclarés) si les sommes sont déposées en banque ou poste moyennant le paiement d’un impôt libératoire de 10% avant fin Juin 2022,
- Cette amnistie ne s’applique pas aux contribuables qui ont reçu un avis préalable de contrôle fiscal avant Juin 2022, et à ceux suspectés de blanchiment
2. Régularisation des dettes fiscales :
a. Abandon des pénalités de retard et de recouvrement sur les dettes fiscales des entreprises si un échéancier est signé avant fin avril 2022 pour payer les dettes fiscales trimestriellement sur 5 ans max, et ce, pour les dettes enregistrées avant janvier 2022 ou en cours de procédure à l’amiable,
b. Réduction de 50% des amendes et sanctions financières enregistrées avant le 25 avril 2022 en cas de souscription d’un échéancier de paiement (sauf chèques sans provision),
c. Réduction de 90-95% des amendes douanières d’avant janvier 2022 en cas de signature d’un échéancier de paiement avant le 1er Juillet 2022,
d. Annulation des toutes les pénalités pour défaut ou sous déclaration fiscale pourvu de payer avant fin avril 2022.
- Ces mesures sont soumises à des conditions d’application et de suivi,
VI. Autres mesures
1. Création d’un fonds spécial pour diversifier les ressources des caisses de sécurité sociale, ce fonds est financé par la contribution sociale de 1% (CSS),
2. Création d’un fonds de soutien du PPP, alimenté principalement par la CDC, ayant pour objet le financement des études et des opérations d’appui et d’assistance,
3. Mesures pour encourager la retraite anticipée à 57 ans au lieu de 62 ans applicables de 2022 à 2024 : les concernés bénéficient de la retraite immédiate avec bonus sur la période restante, payé par l’employeur,
4. Encouragement les agents publics à créer des entreprises : obtenir un congé de 3 ans renouvelables une fois en continuant à bénéficier de la couverture sociale,
5. Exonération de droits d’enregistrement des achats immobiliers par l’Etat,
6. Facilitation et assouplissement du travail des commissions de conciliation fiscale.
Dispositions en discussion pour la LF 2022
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Veuillez trouver ci-dessous les principales dispositions en discussion dans le cadre de la préparation de la loi de finances 2022 :
I. Appui aux entreprises économiques, promotion de l’emploi et de l’investissement
1. Accorder aux sociétés la possibilité de réévaluer leurs biens fonciers en fonction leur juste valeur,
2. Incitation aux entreprises pour financer les dépenses de recherche et développement,
3. Autorisation aux entreprises totalement exportatrices d’augmenter leurs pourcentages de vente sur le marché local au cours de l’exercice 2022 par rapport au chiffre d’affaires à l’export,
4. Extension des délais d’utilisation des fonds mis à disposition des SICAR et FCPR dans le cadre d’opérations de transmission ou de restructuration d’entreprises,
5. Octroi de délais supplémentaires aux SICAR et FCPR pour l’emploi des fonds mis à leur disposition,
6. Révision du régime fiscal de radiation des créances par les banques et les institutions financières,
7. Allègement des droits d’enregistrement sur les cessions d’habitations par les promoteurs immobiliers (droit fixe),
8. Exonération des écrits correspondants aux constitutions de sociétés et GIE des droits d’enregistrement,
9. Allègement de la fiscalité sur quelques intrants utilisés au niveau du secteur de promotion immobilière,
10. Octroi aux tunisiens résidents à l’étranger la possibilité d’enregistrer au droit fixe leurs acquisitions en devises de biens fonciers destinés à exercer une activité économique et des terrains,
11. Exonération des produits soumis à l’homologation administrative des prix importés par la Pharmacie Centrale de la TVA,
II. Poursuite de la réforme fiscale et de la modernisation de l’administration
1. Suppression de la retenue à la source libératoire de 20% sur les revenus de capitaux mobilier (i.e intérêts de placements),
2. Extension du taux d’IS de 35% aux :
· Etablissements de micro-crédit (qu’ils soient sous forme de sociétés ou d’associations),
· Etablissements de paiement,
3. Mise en place d’une plateforme électronique de préparation des certificats de retenue à la source,
4. Extension de la possibilité de « restitution de la totalité des crédits de TVA et d’IS sans contrôle préalable (couloir vert) » aux sociétés régies par la DME (Direction des Moyennes Entreprises), et ce, sous les mêmes conditions applicables à celles régies par la DGE (Direction des Grandes Entreprises),
5. Exception des crédits d’impôts et de TVA restituables, de la compensation avec les dettes fiscales ayant fait l’objet d’accords de rééchelonnement,
6. Limitation des paiements en espèce en diminuant le plafond de tolérance fiscale de 5000 DT à 3000 DT,
7. Création d’une nouvelle catégorie de contrôle fiscal appelée « contrôle limité »,
8. Exonération des dons accordés à l’Etat, aux collectivités locales et aux établissements publics et des dons accordés dans le cadre de la coopération internationale au profit des entreprises publiques et tous les contrats financés par ces dons, de l’obligation d’enregistrement au droit fixe,
9. Rationalisation des délais pour la notification des arrêtés de taxation d’office,
10. Limitation du plafond de calcul des pénalités de retard au principal de la dette fiscale,
11. Réduction des délais de dépôt des déclarations mensuelles pour les personnes morales en les ramenant au 25ème jours du mois suivant… au lieu du 28ème jours du mois suivant… actuellement,
12. Assujettissement du commerce de détail des boissons alcoolisées, de vins et de bières à la TVA,
13. Exonération des commissions au profit des distributeurs agréés auprès des opérateurs de télécommunication de la TVA,
14. Fixation d’un délai pour l’apurement des Bons de commandes visés par l’administration fiscale : 3 mois à compter du visa de l’administration fiscale,
15. Exonération de la commission bancaire au titre des opérations de paiement électronique par cartes, par internet, et par téléphone mobile de la TVA,
16. Conditionnement de l’octroi des incitations financières sur le budget de l’Etat à la régularisation de la situation fiscale,
D’autres dispositions sont en cours d’analyse,
Projet de Loi de Finances 2021 L’essentiel à retenir
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Dans le cadre de la veille fiscale, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous les principaux apports du Projet de Loi de Finances pour la gestion de l’exercice 2021 :
I. Budget de l’Etat
- 2020 : Rectification des projections
- Croissance projetée à fin 2020 : -8% (devant +3% prévu au niveau de la LF 2020)
- Déficit budgétaire actualisé : 14% (devant 3% prévu)
- 2021 : Hypothèses de base
- Budget : 52 milliards de dinars soit +11% par rapport au budget de 2020
- Taux Croissance prévue : +4%
- Déficit budgétaire : 7%
- Prix du baril : 45 USD
- Ressources d’endettement prévu à hauteur de 19 milliards de dinars dont 16,6 milliard d’endettement extérieur
II. Dispositions fiscales
A. Poursuite de la réforme fiscale et modernisation de l’administration
1- Révision des différents taux d’IS et leur unification à hauteur de 18%
- Suppression les taux d’impôt sur les sociétés (IS) de 25%, 20% et 13.5% et leur remplacement par un taux unique de 18% applicable sur les bénéfices réalisés à compter de l’exercice 2021 (à déclarer en 2022).
- Sont maintenus, les taux d’IS de 10% (secteur de l’agriculture, ZDR, etc.) et de 35% (banques, assurances, entreprises de télécom, entreprises pétrolières, etc.).
2- Instauration d’un régime fiscal particulier pour les petites entreprises
- Etat des lieux :
- 400 000 contribuables sont inscrits au régime forfaitaire, dont 335 000 ou 84% sont implantés dans des zones communales,
- 90% de ces contribuables déclarent le minimum d’impôt (200 DT dans les zones communales et 100 DT en dehors de ces zones),
- Les recettes provenant du régime forfaitaire ne dépasse pas 0,2% des recettes fiscales totales (42 MDT en 2016, 51 MDT en 2017 et 42 MDT en 2018),
- 40% des forfaitaires (~160 000) ne déposent pas leurs déclarations annuelles,
- Apport du PLF 2021 :
- Eliminer définitivement le régime forfaitaire et le remplacer par un régime fiscal particulier,
- Ce nouveau régime fiscal est basé sur l’imposition d’un bénéfice forfaitaire allant de 6% à 17% du chiffre d’affaires déclaré selon la nature de l’activité,
- Sans que l’impôt payé soit inférieur à un minimum qui varie entre 100 DT et 2000 DT en fonction de la nature de l’activité et la zone d’implantation,
- Ce régime est applicable aux entreprises individuelles réalisant un CA annuel inférieur ou égal à 100 000 dinars.
3- Apport de plus de flexibilité à la législation relative au Prix de Transfert
- Limitation de la possibilité de redressement fiscal, suite à la majoration ou la minoration des Prix de Transfert, à uniquement les transactions réalisées entre les entreprises résidentes et non résidentes ayant des liens de dépendance,
- Limitation des obligations relatives à la déclaration annuelle des Prix de Transfert et à la documentation des Prix de Transfert aux :
- Entreprises réalisant un CA HT de 400 Millions de dinars (au lieu de 20 MDT initialement prévus),
- Au titre des opérations réalisées uniquement avec des sociétés (dépendantes) résidentes à l’étranger (les transactions réalisées entre des sociétés résidentes ayant des liens de dépendance ne sont plus concernées par la documentation du Prix de Transfert), et
- Le montant de chaque transaction documentée est supérieur ou égal à 100 mille dinars HT par année.
4- Instauration d’une nouvelle catégorie de vérification fiscale appelée « la vérification limitée »
- Cette nouvelle catégorie de vérification fiscale peut couvrir totalement ou partiellement la situation fiscale du contribuable, sur une période qui ne peut dépasser une année non prescrite,
- L’objectif de cette nouvelle catégorie de vérification est d’apporter plus d’efficacité aux interventions de l’administration fiscale en matière de taux de couverture et de réactivité dans la résolution des demandes de restitution de crédit d’IS et de TVA.
5- Encouragement des personnes physiques à l’acquisition de locaux à usage d’habitation au cours de l’exercice 2021
- Les personnes qui procèdent à l’acquisition en 2021 d’un local à usage d’habitation, financé par crédit bancaire, bénéficient d’une réduction de leur impôt sur le revenu à hauteur de 100 DT par mois,
- Les contrats d’acquisition et de crédit, éligibles à cet avantage, doivent être signés en 2021,
- La réduction d’impôt ne peut pas dépasser l’impôt dû au titre de l’année 2021,
- L’avantage est octroyé à partir du mois de satisfaction des conditions (signature du contrat d’acquisition et du contrat de crédit),
- Interdiction de cumuler cet avantage avec l’avantage relatif à la déduction des intérêts dus au titre de l’acquisition de locaux à usage d’habitation ayant une valeur inférieure à 200 kDT.
6- Révision du minimum d’impôt dû en cas d’éligibilité aux avantages fiscaux
- Unification du minimum d’impôt à hauteur de 50% de l’impôt dû avant application du dégrèvement (total ou partiel) pour tous les secteurs sauf les secteurs soumis à l’IS au taux de 35%
- Fixation du minimum d’impôt à hauteur de 30% pour les secteurs soumis à l’IS au taux de 35%
- Paiement du minimum d’impôt dans tous les cas de réinvestissements bénéficiant d’avantages fiscaux
B. Lutte contre l’évasion fiscale et rationalisation des paiements en espèce
1- Réduction de 6 mois à 90 jours le délai de réponse par l’administration fiscale aux oppositions écrites par les contribuables aux résultats des redressements fiscaux
2- Meilleure rationalisation des paiements en cash : baisse du plafond des transactions en espèce de 5000 dinars à 3000 dinars
3- Conditionner le paiement de la taxe de la circulation (vignettes) à la régularisation de la situation fiscale : les contribuables, soumis à l’obligation d’obtention de déclaration d’existence, doivent présenter la dernière déclaration annuelle d’impôt pour s’acquitter de la taxe à la circulation (vignettes).
4- Obligation d’annexer à la déclaration mensuelle d’impôts une liste détaillée des factures d’achats et des notes d’honoraires sur des supports magnétiques
- Les société régies par la DGE et la DME sont tenues de joindre à leurs déclarations mensuelles une liste détaillée des factures d’achats et notes d’honoraires
- Cette liste comprend principalement l’identité des fournisseurs, leurs identifiants uniques, les prix HT et la TVA correspondante.
Décret-loi n° 2020-6 portant sur les mesures fiscales et financières pour limiter les retombées du CORONA Virus
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Comme précédemment annoncé par la présidence du gouvernement et le ministère des finances, le décret n°2020-6 paru au JORT en date du 18 avril 2020, a énoncé les mesures fiscale et financières adoptées pour limiter les retombées de la propagation du virus COVID-19 sur les entreprises.
Ci-dessous une synthèse de ces mesures fiscales et financières :
- Report de paiement de l’IS :
- Le dernier délai de dépôt de la déclaration annuelle de l’IS a été reporté jusqu’au 31 mai 2020,
- Ce report est aussi applicable à l’avance sur impôt due par les sociétés et groupements d’intérêt économique visés à l’article 4 du code de l’IRPP et de l’IS,
- Ce report est aussi applicable à la CSS,
- Ne sont pas concernées par ce report les sociétés soumises à l’IS au taux de 35%.
- Suspension de l’application des pénalités de retard :
- Suspension de l’application des pénalités de retards sur les paiements des impôts et taxes pour une période de 3 mois à compter du 1er avril jusqu’au 30 juin 2020,
- Cette suspension est applicable uniquement aux sociétés sinistrées par les retombées de propagation du COVID-19,
- Simplification des procédures de restitution de la TVA provenant de l’exploitation :
- Les sociétés sinistrées peuvent demander restitution du crédit de TVA provenant de l’exploitation constaté au niveau de la dernière déclaration déposée au titre des mois allant de février à septembre 2020,
- Il n’est pas exigé que le crédit de TVA en question soit constaté au niveau des déclarations de 6 mois consécutifs,
- Cette mesure est applicable aux demandes de restitution déposées avant le 31 décembre 2020.
- Exonération des SMS, dédiés à la collecte des dons au profit du fonds de lutte contre le Covid-19, de la TVA et des redevances de télécommunication.
- Extension du délais de paiement de la taxe de circulation, dues par les véhicules dont l’immatriculation porte un nombre impair, jusqu’au 30 avril 2020.
- Suspension des délais de prescription et des pénalités de retard en matière de recouvrement des dettes publiques constatées, et ce à partir du 23 mars jusqu’à la fin du quinzième jour suivant la date de levée du confinement sanitaire général.
- Suspension des délais de majoration des infractions routières jusqu’à la fin du quinzième jour suivant la date de levée du confinement sanitaire général.
- Suspension des délais de prescription et de tous les délais correspondants aux formalités de vérifications fiscales et de taxation d’office, ainsi que les délais d’opposition, et ce, à partir du 23 mars jusqu’à la fin du quinzième jour suivant la date de levée du confinement sanitaire général.
- Report des délais de dépôt des déclarations fiscales :
- Suspension, jusqu’à fin avril 2020, de l’application des pénalités de retards sur les déclarations fiscales échues à partir du 23 mars,
- Cette mesure est applicable uniquement aux contribuables non-inscrits dans le système de télé-déclaration.
- Permission aux entreprises totalement exportatrices d’augmenter le pourcentage de vente sur le marché local :
- Les ETE opérant dans les industries agroalimentaires et de fabrication de produits médicaux et paramédicaux peuvent écouler, au cours de l’année 2020, jusqu’à 100% de leur chiffre d’affaires à l’export réalisé courant l’exercice 2019,
- Les autres ETE peuvent écouler, au cours de l’année 2020, jusqu’à 50% de leur chiffre d’affaires à l’export réalisé courant l’exercice 2019,
- Pour les ETE nouvellement créées, les taux de 50% et de 100% sont calculés sur la base de leur chiffre d’affaires à l’export réalisé depuis l’entrée en production.
- Création d’un mécanisme de garantie des crédits accordés aux secteurs et aux sociétés sinistrées :
- Il est créé un mécanisme de garantie des crédits de gestion et d’exploitation accordés de la part des banques aux profit des sociétés sinistrées par les retombées de la propagation du virus COVID-19,
- Ce mécanisme couvre la garantie de nouveaux crédits dans la limite d’un montant de 500 million de dinars,
- Les crédits concernés doivent être accordés au cours de la période allant du 1er mars au 31 décembre 2020,
- Ils doivent être remboursables sur une période maximale de 7 ans dont 2 ans de grâce,
- Un montant de 100 million de dinars est affecté sur les ressources du Fonds National de Garantie (FNG) et toutes les autres ressources mises à sa disposition selon la réglementation en vigueur au profit de ce mécanisme,
- La gestion de ce mécanisme de garantie est accordée à la Société Tunisienne de Garantie (SOTUGAR) en vertu d’un accord avec le ministère des finances qui fixe les conditions et les modalités de gestion de ce mécanisme.
- Support aux PME pour garantir leur continuité d’exploitation et préserver leurs postes d’emplois :
- Un montant de 300 million de dinars a été affecté des ressources du budget de l’Etat pour le refinancement des rééchelonnements de crédits accordés aux PME sinistrées par les retombées de la propagation du virus COVID-19, et intervenus au cours de la période allant du 23 mars au 31 décembre 2020,
- Cette ligne de crédit ne couvre pas les sociétés opérant dans les secteurs financier, commercial, des hydrocarbures, de promotion immobilière et des opérateurs de télécommunication,
- Les conditions d’éligibilité et les modalités de gestion seront fixés par décret gouvernemental.
- La définition de la société sinistrée et les conditions d’éligibilité seront fixés par décret gouvernemental.
JORT 32: Mesures exceptionnelles orientées vers les entreprises pour limiter les retombées du CORONA Virus
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Dans le cadre de la veille fiscale, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint une note synthétisant les différentes Mesures exceptionnelle prises par le Chef de Gouvernement afin de limiter les répercussions économiques et sociales du CORONA Virus et orientées vers les entreprises. Ces mesures ont été insérées dans des décrets lois publiés au JORT n°32 du 14 avril 2020.
Décret-loi n° 2020-2 portant suspension de certaines dispositions du Code du travail
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Dans le cadre des prérogatives qui lui ont été déléguées par l’assemblée des représentants du peuple, le Chef de Gouvernement a publié le décret-loi n° 2020-2 du 14 avril 2020 portant suspension exceptionnelle et provisoire de certaines dispositions du Code du travail,
Les dispositions applicables à partir de la publication de ce décret-loi sont les suivantes :
- Article 14 : Le contrat de travail (CDI ou CDD) ne peut plus prendre fin en cas d’empêchement d’exécution résultant d’un cas fortuit ou de force majeure,
- Article 21-12 : Les licenciements ou les mises en chômage intervenus en cas de force majeure, sans l’avis préalable de la commission régionale ou la commission centrale de contrôle du licenciement, sont considérés abusif,
- Article 92 : les heures perdues par suite d’interruption collective de travail, peuvent être récupérées dans les six mois suivant l’interruption du travail (au lieu de 2 mois). Les heures ainsi récupérées sont payées au taux normal,
- Article 117 : l’employeur peut accorder un congé annuel à tous les employés ou à certains d’entre eux au titre de l’année écoulée ou de l’année en cours,
Toutes ces nouvelles dispositions seront applicables provisoirement jusqu’à la date de levée du confinement total, à l’exception de la modification apportée à l’art. 92 ci-dessus.
COVID-19: BCT Mesures exceptionnelles de soutien en faveur des particuliers_circulaire n°8
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Suite aux mesures prises au profit des particuliers dont le revenu mensuel net est inférieur à 1000 dinars (circulaire n°2020-07), la Banque Centrale de Tunisie a publié la circulaire n°8 en date du 1er avril 2020, incitant les banques à reporter le paiement des échéances de crédits dus par les particuliers dont le revenu mensuel net dépasse 1000 dinars, et ce, selon les conditions suivantes :
- Les échéances concernées par ce report sont celles échues durant la période allant du 1er avril au 30 juin 2020,
- Les échéanciers de remboursement desdits crédit seront modifiés (étendus) pour prendre en considération ce report,
- L'application de cette mesure est systématique : tout client ne désirant pas bénéficier de ce report doit en informer sa banque par n'importe quel moyen laissant une trace écrite,
- Ce report ne sera pas considéré comme une restructuration de dette,
Veuillez trouver ci-joint la circulaire pour votre référence (publiée uniquement en version arabe),
CORONA Virus : Mesures prises par le ministère de finances
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Le ministère des finances a publié des mesures à caractère financier et fiscal pour supporter les opérateurs économiques à préserver leurs postes d’emploi, leurs ressources et la continuité de leurs activités, face aux difficultés rencontrées suite à l’épidémie du CORONA Virus,
Ci-dessous un aperçu des principales mesures :
- Report du dépôt des déclarations d'IS jusqu'au fin mai 2020, cette mesure n'est pas applicable aux sociétés soumises à l'IS au taux de 35%,
- Suspension de tous les contrôles fiscaux et de tous les délais correspondants aux formalités de vérifications fiscales, ainsi que les délais d'opposition,
- Possibilité pour toutes les sociétés de récupérer leurs crédits de TVA dans des délais plus courts, avec un délai de remboursement ne dépassant pas un mois,
- Possibilité aux entreprises endommagées de rééchelonner leurs dettes fiscales sur une période qui peut s'étendre jusqu'à 7 ans,
- Suspendre l'application des pénalités de retard sur le paiement des impôts et taxes par les entreprises endommagées,
- Possibilité d'octroi aux entreprises endommagées des attestations d'achats en suspension de TVA, et d'autres attestations fiscales de manière instantanée,
- Institution d'un mécanisme de garantie des nouveaux crédits de gestion, d'exploitation et de maintien octroyés jusqu'au 31 décembre 2020 par les banques aux entreprises du secteur touristique. La ligne de crédit dédiée est de 500 MDT,
- Attribution de crédits supplémentaires d'un montant total de 300 MDT pour consolider les ressources des lignes de crédits dédiées au support et au soutien des PME,
- Creation d'un fonds d'investissement pour un montant de 500 MDT par initiative du CDC en vue de financer les entreprises privées opérant dans des domaines stratégiques,
- Création d'un fonds relais pour un montant de 100 MDT par initiative de la CDC dédié exclusivement au rachat des participations dans les sociétés opérant dans des domaines stratégiques,
- Exonération de la TVA des entreprises exerçant dans le secteur de vente en détails et en gros de médicaments,
- Permission aux sociétés totalement exportatrices et opérant dans les industries agroalimentaires et de santé d'augmenter le pourcentage de vente sur le marché local de 30% à 100% au cours de l'année 2020,
- Permission aux autres sociétés totalement exportatrices d'augmenter le pourcentage de vente sur le marché local de 30% à 50% au cours de l'année 2020,
- Possibilité à tout type d'entreprise de réévaluer ses immeubles bâtis et non bâtis à leurs justes valeurs, avec une exonération de la plus-value qui en découle sous condition de non cession desdits actifs,
- Extension du délai de paiement de la taxe de circulation des véhicules jusqu'à fin avril 2020,
- Pour les entreprises ayant conclus des marchés publics et qui ont connu des retards de réalisation à cause du CORONA Virus : exonération du paiement des pénalités de retard de réalisation pour une période qui peut aller jusqu'à 6 mois.
Plus de détails et d’autres mesures ont été rassemblés dans le document ci-joint,
Tunisie : Projet de Loi de Finances 2020
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Quatre jours, après le vote du deuxième tour des présidentielles, le ministère des finances a mis sur site le projet de loi de finances 2020 (le 16 octobre 2019).
La balle est maintenant dans le camp des représentants du peuple, fraichement élus, qui vont se retrouver devant le défis de discuter et d’adopter ce projet de loi avant le 10 décembre 2019.
Ci-dessous les principales hypothèses budgétaires de ce projet de loi de finances :
- Un taux de croissance de 2,7% aux prix constants comparé à 1,4% selon la dernière mise à jour pour 2019 (les prévisions de la LF 2019 ont tablé sur un taux de croissance de 3,1%),
- Un déficit budgétaire de 3% en 2020, 2,4% en 2021 pour finir à 2% seulement en 2022 (on s’achemine vers un déficit de 3,5% en 2019 alors que les prévisions étaient à 3,9%),
- Prix du baril du pétrole brut « Brent » à 65 $ pour toute l’année 2020,
- Evolution des importations de marchandises de 9% comparé à 9,7% attendue pour 2019,
- Le projet n’a pas annoncé de prévisions quant au taux de change du dinar, cela ne veut pas dire que le projet ne se base pas sur une prévision du taux de change, mais pour plusieurs raisons, qu’on comprend, on n’a pas voulu publier cette prévision.
Ci-dessous une sélection des principales mesures fiscales à retenir de ce projet de loi de finances :
- Instauration de la possibilité d’enregistrement des écrits et des contrats ainsi que le paiement des droits de timbre par voie électronique (Les modalités d’application seront fixées par décision du ministre des finances),
- Instauration de la possibilité d’échange d’avis et de courrier entre les services fiscaux et les contribuables par voie électronique,
- Précision des modes et conditions d’imposition de quelques activités ne répondant pas à l’exigence de « substance économique » au taux d’imposition de 13,5%, par la condition de réalisation d’un minimum de dépenses annuelles et de l’emploi d’un nombre minimum d’agents spécialisés permanents. Ces conditions seront appliquées aux activités d’innovation dans la technologie informatique, de développement des logiciels et traitement des données, de commerce international et des services logistiques,
- Instauration d’un nouveau type de contrôle fiscal appelé « contrôle ponctuel », au titre d’une période de moins d’un an et avec des procédures simplifiées et des délais limités,
- Conditionnement de la suspension des décisions de taxation d’office prises sur les impôts non déclarés par le paiement de 20% du principal de l’impôts au lieu de 10% ou la consignation bancaire de 15% actuellement,
- Prolongation, jusqu’au 31 décembre 2024, de l’application des taux d’IS favorables sur les entreprises qui introduisent 30% (au moins) de leurs actions à la Bourse de Tunis. Il s’agit du taux favorable de 15% pour les entreprises soumises au taux de 25% selon le régime de droit commun et de 20% pour les entreprises soumises à des taux supérieurs,
- Harmonisation du taux de la pénalité de retard en matière douanière avec le taux de la pénalité de retard sur les créances fiscales de l’Etat fixé par le code de la comptabilité publique à 0,75% par mois ou fraction de mois.
Algérie : Projet de Loi de Finances 2020
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Principales décisions présentées lors du conseil des ministres :
- Relèvement du taux normal de la TVA de 19% à 20%
- Commerce électronique : Soumission à la taxe sur la valeur ajoutée des livraisons de biens dématérialisés (voie électronique)
- Révision du seuil du chiffre d'affaires annuel pour l'IFU (de 30 M DA à 15 M DA)
- Imposition des résultats des sociétés, non distribués ou non affectés au-delà d'une période de trois (3) années (à une retenue à la source libératoire de 15%)
- Rehaussement du régime fiscal applicable aux revenus occasionnels (consulting) de 10% à 15% et suppression de l'obligation déclarative pour les revenus qui dépassent 2.000.000 DA
- Imposition des dividendes des personnes morales provenant de la distribution de bénéfices ayant été soumis à l'impôt sur les bénéfices des sociétés (15%)
- Réaménagement de l'impôt sur le patrimoine
- Le tarif de l'impôt sur le patrimoine sera fixé comme suit :
Fraction de la valeur nette taxable du patrimoine en dinars |
Tarif |
---|---|
Inférieure à 100.000.000 DA De 100.000.001 à 300.000.000 DA De 300.000.001 à 500.000.000 DA De 500.000.001 à 700.000.000 DA Supérieure à 700.000.000 DA |
0 100.000 DA 250.000 DA 350.000 DA 500.000 DA |
- Relèvement du taux de la taxe de domiciliation bancaire (4% pour les services et 1% pour les biens)
- Réduction du taux de l'abattement applicable sur le montant des redevances pour le cas des contrats portant sur l'utilisation de logiciels informatique (une retenue à la source de 16,8% au lieu de 4,8%)
- Limitation de la déductibilité des frais liés à la promotion médicale des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques (qu'à concurrence de 1 % du chiffre d'affaires annuel)
- Hausse des taxes sur le tabac (6 DA par paquet).
Nouvel arrêt décisif de la CJCE sur l’enregistrement du temps de travail
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Dans une décision historique, il a décidé qu’à l’avenir, tous les États membres de l’UE devront établir un registre des heures de travail quotidiennes.
Il reste à voir comment les législations des Etats membres sur le temps de travail changera à la suite de cette décision, à suivre…
Exonération de 4 ans
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- Les entreprises nouvellement créées bénéficient de l’exonération de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés pour une durée de 4 ans à partir de la date d’entrée effective en activité
- Le bénéfice de cet avantage est subordonné à :
- L’obtention d’un certificat de dépôt de déclaration d’investissement au cours des exercices 2018, 2019 et 2020
- L’entrée effective en activité au plus tard 2 ans à partir de la date d’obtention du certificat de dépôt d’investissement
COVID-19: Report de paiement des échéances de crédits
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Dans sa circulaire n°6-2020, la BCT a incité les banques et les institutions financières à différer le paiement des échéances de crédits (en principal et en intérêt), par les entreprises et les professionnels, au cours de la période allant du 1er mars jusqu’à fin septembre 2020, et d’ajuster le tableau de remboursement en conséquence,
Toute entreprise désirant bénéficier de ce report de paiement doit déposer une demande à sa banque par n’importe quel moyen laissant une trace écrite,
Ce report ne sera pas considéré en tant que restructuration de dette,
Veuillez trouver ci-joint la circulaire pour votre référence (publié uniquement en version arabe),
Liste des pays à fiscalité privilégiée
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L’article 35 de la loi de finances 2019, qui parle de la substitution du concept d’Etats et territoires à fiscalité privilégiée au concept de paradis fiscal, stipule que la liste des Etats et territoires dont le régime fiscal est privilégié est fixée par arrêté du ministre chargé des finances.
Veuillez trouver ci-dessous la liste de ces pays.
RIB bancaires à joindre aux déclarations annuelles
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L’article 54 de la loi de finances pour l’année 2019 a prévu que les contribuables sont tenus de joindre un document indiquant leurs numéros des comptes ouverts auprès des banques, et auprès de l’office national des postes ainsi que la date d’ouverture aux déclarations annuelles de l’IRPP et de l’IS.
Ainsi, il est recommandé de solliciter vos agences bancaires afin de porter sur les relevés d’identité bancaire (RIB) de votre société le cachet humide de la banque avec mention de la date d’ouverture de chaque compte.